Après le bilan des nos anciens joueurs actuellement en Ligue 1 (à lire ici), descendons d'un cran pour regarder de plus près ce qu'ont fait nos ex en Ligue 2. Pour rappel, ne sont pris en compte que les joueurs ayant joué au moins une fois avec l'équipe première mancelle. Ils sont présentés en fonction de leur temps de jeu, du maximum au minimum.
Vincent Demarconnay (Paris FC) : 1710 minutes de jeu
19 matchs dont 19 titularisations, 20 buts encaissés, 7 cleans sheet, 1 carton jaune, 2 fois capitaine
Pas une minute manquée pour le gardien de but formé au Mans. Un temps mis sur la touche l’an passé, il s’est de nouveau imposé cette saison comme l’indiscutable n°1. Devenu le recordman du nombre de matchs joués sous le maillot du Paris FC en décembre (271), ses prestations ont notamment permis aux Parisiens d’être un sérieux concurrent pour la montée en L1.
Joffrey Cuffaut (Valenciennes) : 1485 minutes de jeu
17 matchs dont 17 titularisations, 4 buts marqués, 4 cartons jaunes, 9 fois capitaine
La saison de Joffrey Cuffaut restera indéfiniment marquée par ce match à Toulouse le 7 novembre. Un état de grâce qui voit le latéral droit inscrire un quadruplé au Stadium, lui qui n’avait jamais mis plus de deux buts dans une seule saison jusqu’ici. Au-delà de cela, positionné dans l’axe ou sur le côté, il a été l’un des hommes de base de cette première moitié de saison valenciennoise, ponctuée par une onzième place provisoire.
Mathieu Coutadeur (AC Ajaccio) : 1362 minutes de jeu
16 matchs dont 15 titularisations, 1 carton jaune, 13 fois capitaine
Hormis une indisponibilité de trois matchs en octobre pour une blessure au psoas, Mathieu Coutadeur a tenu son rang de capitaine dans le milieu ajaccien. Après un début de saison mitigé, l’ancien manceau et ses coéquipiers semblent avoir trouvé la bonne dynamique pour sortir du bas de tableau, eux qui jouaient la montée l’an passé.
Rémy Boissier (Rodez) : 1298 minutes de jeu
16 matchs dont 16 titularisations, 5 buts, 1 passe décisive, 7 cartons jaunes
Meilleur buteur des ex-manceaux de Ligue 2, Rémy Boissier a surtout réussi à s’imposer comme un titulaire indiscutable dans l’effectif ruthénois. Et si les résultats ne sont pas toujours au rendez-vous, ses prestations sont régulièrement saluées. Devenu papa d’un petit Lisandru il y a quelques semaines, il a non seulement définitivement fait taire les critiques qui pensaient qu’il n’avait pas le niveau de la Ligue 2, mais semble en plus sur une trajectoire ascendante pour encore nous impressionner.
Pierre Gibaud (Le Havre) : 1207 minutes de jeu
17 matchs dont 13 titularisations, 2 buts, 2 cartons jaunes, 1 fois capitaine
En passant de Grenoble au Havre à l’intersaison, Gibaud ne s’est pas trompé dans son choix. Rapidement intégré au onze titulaire, d’abord en défense centrale puis côté droit, l’ancien manceau a même déjà inscrit 2 buts, ce qui ne lui était jamais arrivé sur une saison jusqu’ici. Honoré du brassard contre Auxerre, son avenir en Ciel et Marine semble radieux, même si le club peine à accrocher le haut de tableau.
Bevic Moussiti-Oko (AC Ajaccio) : 1196 minutes de jeu
18 matchs dont 14 titularisations, 4 buts, 1 passe décisive, 4 cartons jaunes
Le début de saison de BMO fut compliqué, c’est vrai. Propulsé titulaire d’entrée, son apport n’était pas assez décisif, ce qui faisait craindre une erreur dans son choix de rejoindre la Corse alors que Didier Ollé-Nicolle voulait bâtir l’équipe mancelle autour de lui. Relégué sur le banc en octobre, il a toutefois fait preuve d’une force de caractère indéniable qui lui a permis de réintégrer le XI et d’enchainer les bonnes performances, en témoignent ses buts qui s'empilent ces dernières semaines. Après une nouvelle masterclass contre Pau en début d’année (1 but, 1 poteau, 1 passe dé), il n’y a plus de doute, son choix était le bon.
Amiran Sanaia (Rodez) : 574 minutes de jeu
7 matchs dont 7 titularisations, 1 fois capitaine
Pour voir Sanaia en début de saison, il fallait plutôt lorgner vers l’équipe réserve. Mais comme Rodez faisait du surplace en L2, Laurent Peyrelade n’a pas hésité à lui (re)donner sa confiance depuis le mois de novembre, à l’image du match à Valenciennes où il portait le brassard de capitaine. Avec 7 matchs joués en deux mois dans la défense centrale ruthénoise, le Géorgien a déjà quasiment joué autant que la saison passée.
Thibault Vialla (Dunkerque) : 510 minutes de jeu
17 matchs dont 4 titularisations
S’il est rare de voir Vialla débuter la rencontre avec Dunkerque, en revanche on peut être sûr qu’il foulera la pelouse à un moment ou à un autre. Car hormis deux matchs manqués pour des soucis physiques, il a toujours répondu présent. Il ne lui manque que de débloquer son compteur sans doute pour s’épanouir pleinement dans ce championnat de Ligue 2 qu’il avait quitté il y a deux ans et demi sous le maillot ajaccien.
Simon Pontdemé (Chambly) : 507 minutes de jeu
7 matchs dont 7 titularisations, 13 buts encaissés, 0 clean sheet, 2 cartons rouges
La saison avait bien démarré pour Simon Pontdemé, titulaire dans les cages camblysiennes. Mais contrairement à l’an passé, le championnat des Picards est beaucoup plus compliqué. A titre individuel, cette première partie d'exercice est surtout marquée par ces deux cartons rouges reçus contre Châteauroux (5e j.) puis à Troyes (10e j.), à chaque fois pour une main en dehors de la surface. Perte de confiance du coach ou sanction, en tout cas il n’est plus réapparu dans le onze de départ depuis.
Aurélien Tertereau (Rodez) : 439 minutes de jeu
9 matchs dont 5 titularisations, 1 carton jaune
Jusqu’au début de novembre, Tertereau faisait partie de la rotation du RAF, parfois présent d’entrée de jeu, parfois pour apporter sa fraicheur en deuxième mi-temps. Il ne lui manquait plus qu’être décisif. Diagnostiqué d’une fracture de fatigue mi-novembre, qui devait l’immobiliser trois semaines environ, son absence a malheureusement été plus longue que prévue. Fin décembre de nouveaux examens indiquaient une inflammation et une fissure du cartilage au niveau du cuboïde. Il va donc falloir encore s'armer de patience pour le retrouver sur le terrain.
Joseph Mendes (Niort) : 431 minutes de jeu
9 matchs dont 4 titularisations, 2 cartons jaunes
Arrivé courant novembre à Niort, après deux saisons passées à l’AC Ajaccio, Joseph Mendes a forcément faim de buts après être resté muet durant son passage en Corse. Malheureusement, le déclic n'a toujours pas eu lieu avec les Chamois, où il n’est pas devenu un choix indiscutable en attaque.
Yanis Merdji (Châteauroux) : 414 minutes de jeu
8 matchs dont 4 titularisations
Mis à l’écart à Auxerre, où il ne figurait plus dans le groupe professionnel, Yanis Merdji a de nouveau fait ses bagages. Comme la saison passée, il rejoint alors un club en difficulté. Après Le Mans, c’est donc à Châteauroux qu’on attend avec impatience qu’il fasse trembler les filets comme il l’avait fait avec Bourg il y a quelques années. Entre temps les Castelroussins ont déjà changé de coach, et Benoit Cauet ne l’a pas titularisé pour sa première sur le banc.
Guessouma Fofana (Guingamp) : 359 minutes de jeu
11 matchs dont 3 titularisations, 1 passe décisive, 3 cartons jaunes
Quand Guessouma Fofana a enchainé 3 titularisations consécutives dans l’entrejeu guingampais (de la 4e à la 6e journée), il était raisonnable de penser qu’il avait réussi à se faire sa place dans le onze de Bazdarevic. Malheureusement sans lendemain, puisqu’il n’a plus effectué que des bouts de matchs depuis. Sa passe décisive délivrée contre le Paris FC avant la trêve aura lui peut-être permis de regagner des points pour revenir de façon plus régulière dans le groupe.
Yohann Thuram (Amiens) : 180 minutes de jeu
2 matchs dont 2 titularisations, 1 but encaissé, 1 clean sheet
Quand Thuram a signé à Amiens à l’intersaison, son rôle était clair : assurer l’intérim pendant la période d’indisponibilité de Régis Gurtner. C’est ainsi que pour les deux premières rencontres de la saison, il gardait la cage amiénoise, et ce de façon très convaincante d’après les observateurs. Gurtner de retour très rapidement, Yohann s’est depuis installé comme prévu sur le banc de touche en attendant de pouvoir rendre service le moment venu.
Lorenzo Rajot (Clermont) : 77 minutes de jeu
7 matchs dont 0 titularisation
Les saisons se suivent et se ressemblent pour Lorenzo. Peu utilisé l’an passé par Pascal Gastien, il avait brillamment rebondi en prêt au Mans où ses prestations avaient convaincu. Finalement de retour à Clermont, rien n’a changé et son temps de jeu s’est même amenuisé. Présent une dizaine de minutes à chacune de ses apparitions, il est le plus souvent coincé sur le banc voire même non retenu dans le groupe. On ne peut qu’espérer pour lui un nouveau prêt pour se relancer en 2021 (en Sarthe par exemple ?).
Nicolas Kocik (Valenciennes) : 0 minute de jeu
0 match
Numéro 2 des cages valenciennoises, Nicolas Kocik a bien mal démarré sa saison avec une blessure au ménisque le forçant à l’opération. Absent près de quatre mois, le gardien semble être apte au combat désormais, mais n’a pas été rappelé par Olivier Guégan dans ses feuilles de match pour le moment.
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