À 24 ans, Alexis Araujo vient de signer à Créteil. Cette pépite du centre de formation de Lille peine à confirmer dans les étages inférieurs. Découvrons cela.
A.A. de ses initiales est né le 7 décembre 1996 à Tourcoing en banlieue Lilloise. Le Franco-Portugais intègre dès ses 5 ans le LOSC. Il y effectue toutes ses classes avec brio. Preuve en est, à 17 ans il évolue déjà pour la réserve. Le milieu offensif y inscrit 7 buts en l’espace de deux saisons.
Une parenthèse internationale de courte durée
Fort de ses prestations, il est logiquement convoqué chez les U16 en Equipe de France. Du haut de son 1 mètre 59, il côtoie notamment Moussa Dembelé et Abdou Diallo. Mais la sélection Portugaise lui fait également les yeux doux. Il répond favorablement au rassemblement U17 de la Seleçao. Les origines Portugaises de ses parents n’y sont pas étrangères.
Il refoule les Gunners
Beaucoup le comparent à Eden Hazard pour son style très semblable. Ce qui ne passe pas inaperçu outre-manche. C’est le club ennemi de son illustre aîné qui se montre le plus pressant. Cet intérêt soudain d’Arsenal ne lui fait pas pour autant tourner la tête. Il souhaite d’abord s’imposer en Ligue 1 dans son club formateur.
À l’été 2015, il effectue donc la reprise avec le groupe professionnel. Mais il ne rentre qu’une seule fois en cours de jeu durant la phase aller.
Il ne parvient pas à se stabiliser cumulant six clubs en six saisons !
Barré par le club Nordiste, il se voit prêté chez le voisin de l’US Boulogne pour le compte de la seconde partie de saison. Il marque à 2 reprises avec le club de N1.
Photo : Compte Instagram de l'USL Dunkerque
La saison suivante, Il se fait prêté chez un autre club Nordiste. À Dunkerque, il réalise une saison pleine (30 matchs, 4 buts). Il figure ainsi dans l’équipe-type de National à l’issue de cet exercice 2016-2017.
De retour de ce prêt concluant à l'été 2017, le milieu de terrain n’entre toujours pas dans les plans de l’entraîneur Lillois Marcelo Bielsa. Alexis résilie donc son contrat avec son club de coeur. C’est à l’opposé de la France sur l’île de beauté qu’il s’engage 2 ans avec le Gazélec Ajaccio. Il ne jouera que 18 mois en Ligue 2 pour le club Corse. En effet, il est prêté à Quevilly en janvier 2019. Il n’aura donc pas participé à la déroute des siens en barrages face au Mans FC.
Photo : Compte Instagram du GFC Ajaccio
Son prêt de 6 mois à QRM se solde par un transfert définitif. C’est le début d’une longue histoire d’amour entre lui et Emmanuel Da Costa, coach de QRM.
Photo : Compte Instagram de QRM
Les deux hommes vont effectivement se suivre à la trace les années suivantes. Durant le mercato estival 2020, ils rallient le SC de Lyon. L’histoire se répète un an plus tard du côté de Créteil.
Maxence Derrien et ses compères défensifs devront museler l’imprévisible Araujo. Ce dernier, grand admirateur de Cristiano Ronaldo, est capable par un dribble ou autres de faire la différence à n’importe quel moment. Nul doute que la relation très étroite qu'il entretien avec son coach de longue date le disposera dans des conditions optimales pour trouver une brèche.
Style de jeu
Joueur d’axe la saison dernière avec le SC Lyon, Araujo a été placé en tant qu’ailier gauche dans le 4-3-3 d’Emmanuel Da Costa contre Avranches lors de la première journée.
En phase de construction il est plutôt servi dans la moitié de terrain adverse et va coller la ligne de touche. C’est un joueur de percussion qui aime recevoir le ballon dans les pieds. Il prend rapidement de la vitesse afin de repiquer vers le but adverse pour frapper ou centrer. Ce nouveau positionnement lui permet donc de partir avec plus d’espace devant lui, ce qui convient parfaitement à sa capacité de dribble dans les petits espaces.
Son latéral ne montant pas beaucoup, Araujo est donc le principal danger sur le côté gauche des béliers.
En phase défensive, l’équipe s’articulant en 4-1-4-1, Araujo était positionné à hauteur des milieux de terrain. Selon le plan de jeu défini par l’entraineur, il pourra être en attente dans un bloc médian mais est parfaitement capable de presser et de gêner la relance adverse. L’équipe cristolienne a d’ailleurs bien embêté Avranches lors de ses phases de construction avec un pressing organisé comme il se doit.
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